mercredi 27 juillet 2016

Le snobisme maternel


Ah, cette grave épidémie qui se répand à la vitesse grand V et qui atteint un nombre phénoménal de femmes. Ce fléau semble, ma foi, intraitable. Combien de fois par jour peut-on lire ou entendre des phrases condescendantes telles que :

"MOI, j'ai tout abandonné pour mes enfants"
"Tu ne devrais pas l'empêcher de faire ça, c'est bon pour son développement!"
"MOI, je ne dirais jamais cela à mon enfant"
"MOI, mes enfants ne mangent que ceci "
"MOI, je n'ai jamais perdu patience!"
"MOI, je ne fais jamais garder mes enfants"
"MOI, je ne fais plus rien pour moi-même"
"MOI, je n'offre que cela à mes enfants"
"Pauvre petit, MOI, je le laisserais faire ça"

Laisse-moi te dire, chère maman. Ça m'importe peu.

Dis-moi, est-ce qu'il y a un nouveau gala de parents dont je n'aurais pas entendu parler? Est-ce que tu me dis tout ça parce que tu t'attends à ce que je te mette en nomination dans la catégorie maman parfaite? Veux-tu que je supporte ta candidature pour le titre de la meilleure mère?


Je préfère te le dire tout de suite, comme ça tu pourras épargner ta salive ou ton clavier : ça n'arrivera pas. Je ne demanderai pas non plus de les élever à ma place. Le fait de devenir mère ne t'a pas apporté le savoir absolu sur l'éducation de tous les enfants de la Terre. Alors si tu te permets de juger mon quotidien ou celui de mes enfants, ou pire, si tu as "de la peine" pour eux ou que tu t'inquiètes pour leur avenir, je te répondrai avec un généreux sacre, celui que tu veux,  suivi d'un "-moi donc patience".



J'aime mes enfants autant que tu aimes les tiens. Nous sommes des mères différentes, voilà tout. Si tes enfants sont heureux, parfait. Si mes enfants sont heureux de la façon dont ils vivent, tu devrais aussi t'en réjouir. Tu n'as pas besoin de t'inquiéter. N'essaie pas d'être la mère de tous les enfants que tu croiseras dans ta vie. Sois une bonne mère pour tes enfants à toi, c'est déjà assez difficile comme ça.

"Il n'y a aucune recette pour devenir une mère parfaite, mais il y a mille et une façons d'être une bonne mère."
- Jill Churchill

Le snobisme maternel


Ah, cette grave épidémie qui se répand à la vitesse grand V et qui atteint un nombre phénoménal de femmes. Ce fléau semble, ma foi, intraitable. Combien de fois par jour peut-on lire ou entendre des phrases condescendantes telles que :

"MOI, j'ai tout abandonné pour mes enfants"
"Tu ne devrais pas l'empêcher de faire ça, c'est bon pour son développement!"
"MOI, je ne dirais jamais cela à mon enfant"
"MOI, mes enfants ne mangent que ceci "
"MOI, je n'ai jamais perdu patience!"
"MOI, je ne fais jamais garder mes enfants"
"MOI, je ne fais plus rien pour moi-même"
"MOI, je n'offre que cela à mes enfants"
"Pauvre petit, MOI, je le laisserais faire ça"

Laisse-moi te dire, chère maman. Ça m'importe peu.

Dis-moi, est-ce qu'il y a un nouveau gala de parents dont je n'aurais pas entendu parler? Est-ce que tu me dis tout ça parce que tu t'attends à ce que je te mette en nomination dans la catégorie maman parfaite? Veux-tu que je supporte ta candidature pour le titre de la meilleure mère?


Je préfère te le dire tout de suite, comme ça tu pourras épargner ta salive ou ton clavier : ça n'arrivera pas. Je ne demanderai pas non plus de les élever à ma place. Le fait de devenir mère ne t'a pas apporté le savoir absolu sur l'éducation de tous les enfants de la Terre. Alors si tu te permets de juger mon quotidien ou celui de mes enfants, ou pire, si tu as "de la peine" pour eux ou que tu t'inquiètes pour leur avenir, je te répondrai avec un généreux sacre, celui que tu veux,  suivi d'un "-moi donc patience".



J'aime mes enfants autant que tu aimes les tiens. Nous sommes des mères différentes, voilà tout. Si tes enfants sont heureux, parfait. Si mes enfants sont heureux de la façon dont ils vivent, tu devrais aussi t'en réjouir. Tu n'as pas besoin de t'inquiéter. N'essaie pas d'être la mère de tous les enfants que tu croiseras dans ta vie. Sois une bonne mère pour tes enfants à toi, c'est déjà assez difficile comme ça.

"Il n'y a aucune recette pour devenir une mère parfaite, mais il y a mille et une façons d'être une bonne mère."
- Jill Churchill

Le snobisme maternel


Ah, cette grave épidémie qui se répand à la vitesse grand V et qui atteint un nombre phénoménal de femmes. Ce fléau semble, ma foi, intraitable.  Combien de fois peut-on lire ou entendre des phrases telles que :

"MOI, j'ai tout abandonné pour mes enfants"
"Tu ne devrais pas l'empêcher de faire ça, c'est bon pour son développement!"
"MOI, je ne dirais jamais cela à mon enfant"
"MOI, mes enfants ne mangent que ceci "
"MOI, je n'ai jamais perdu patience!"
"MOI, je ne fais jamais garder mes enfants"
"MOI, je ne fais plus rien pour moi-même"
"MOI, je n'offre que cela à mes enfants"
"Pauvre petit, MOI, je le laisserais faire ça"

Laisse-moi te dire, chère maman. Ça m'importe peu.

Dis-moi, est-ce qu'il y a un nouveau gala de parents dont je n'aurais pas entendu parler? Est-ce que tu me dis tout ça parce que tu t'attends à ce que je te mette en nomination dans la catégorie maman parfaite? Veux-tu que je supporte ta candidature pour le titre de la meilleure mère?



Je préfère te le dire tout de suite, comme ça tu pourras épargner ta salive ou ton clavier : ça n'arrivera pas. Je ne demanderai pas non plus de les élever à ma place. Le fait de devenir mère ne t'a pas apporté le savoir absolu sur l'éducation de tous les enfants de la Terre. Alors si tu te permets de juger mon quotidien ou celui de mes enfants, ou pire, si tu as "de la peine" pour eux ou que tu t'inquiètes pour leur avenir, je te répondrai avec un généreux sacre suivi d'un "-moi donc patience".

J'aime mes enfants autant que tu aimes les tiens. Nous sommes des mères différentes, voilà tout. Si tes enfants sont heureux, parfait. Si mes enfants sont heureux de la façon dont ils vivent, tu devrais aussi t'en réjouir. Tu n'as pas besoin de t'inquiéter. N'essaie pas d'être la mère de tous les enfants que tu croiseras dans ta vie. Sois une bonne mère pour tes enfants à toi, c'est déjà assez difficile comme ça.

"Il n'y a aucune recette pour devenir une mère parfaite, mais il y a mille et une façons d'être une bonne mère." - Jill Churchill

lundi 11 juillet 2016

Avoir un enfant, ça change pas le monde, sauf que…

… oui, un peu.

Les verres à shooter ont laissé leur place aux gobelets à paille et des cuillers de plastique se mélangent aux cuillers à café.

Le coin cozy a été envahi par un parc et une balançoire.

La chambre d'amis est devenue la chambre du bébé. (lire ici : les amis saouls ne sont plus les bienvenus à dormir à la maison)

Les millions de paires de souliers dans le coffre de ma voiture ont été remplacés par une poussette.

Des jouets ont pris la place des chandelles autour du bain.

J'aimerais te dire que le fait de devenir mère ne m'a pas changée, mais j'ai bien peur que ce ne soit pas le cas. Par contre, je fais mon gros possible pour rester l'amie, la blonde, la sœur, la tante que j'étais. J'essaie de tenir tous ces rôles. J'ai besoin de savoir que je ne suis pas seulement une mère, et que j'ai droit, moi aussi, de prendre du temps pour faire ce qui me plaît avec les gens que j'aime. Ingrate que je suis, je refuse de m'abandonner totalement.

Au fond, ce que je veux te dire, c'est de ne pas paniquer. C'est normal de capoter quand bébé arrive. De penser que tu n'auras plus jamais de vie sociale ou de t'inquiéter de ne plus avoir le droit de penser à toi, juste toi. T'AS LE DROIT.

Parfois ton bébé va dormir. À ce moment-là, tu n'es pas obligée de dormir ou de faire du ménage. Tu peux en profiter pour aller sur Facebook, lire un bon livre, écouter ta série préférée, n'importe quoi! Tu pourras même recevoir tes amis à la maison et prendre un petit verre quand ta progéniture sera couchée (t'es chanceuse, ça se couche tôt!)

C'est possible d'être maman et d'avoir du plaisir dans la vie! Un bébé, à mon avis, doit être une valeur ajoutée à votre vie, pas un boulet.  Parfois, ça complique un peu les choses, c'est vrai.

On se couche un peu plus tôt, oui.
Les sorties sont un peu complexes quand il faut faire chauffer un biberon.
On arrête un peu plus souvent pendant les longs trajets en voiture.
On apporte un peu beaucoup plus de choses quand on sort.
On est en contact avec plus de choses dégeu, disons.

Mais tu sais, on s'habitue à tout ça. La vie continue. Voici des exemples de fois où notre bébé a été une valeur ajoutée à notre vie :

On a amené notre bébé de 2 mois à la notre sortie cabane à sucre annuelle avec nos amis. Ça faisait du bien de les voir.
On l'a aussi amené passer une journée en camping (pas la nuit, ça c'est trop compliqué pour moi!)
On l'a sorti au restaurant : on est servis plus vite!
On a monté une montagne ce week-end avec la poussette. Pas mal plus forçant, mais tellement plus valorisant!

Je ne te dis pas que tu ne demanderas jamais quelle idée tu as eue d'avoir un enfat, surtout les premiers jours. Je me le suis demandé. Je me suis sentie mal, puis j'ai changé d'idée et je me suis pardonnée. Ne t'oublie juste pas dans tout ça. Ton bébé a besoin d'une maman heureuse avant tout!

P.S . En plus, ça te donne le droit d'aller voir des films pour enfants au cinéma sans culpabilité!